mercredi 31 mars 2010

Semaine Sainte à Punta del Este...

¿Que faire à Punta pendant ces jours de mini-vacances?, me demandez vous.
Bon, si le temps est beau comme il semblerait l’être, je dirais de profiter au maximum de la plage et de la mer. Il est bien connu qu’après, en Avril, tout d’un coup, arrive l’automne qui nous prend au dépourvu.... et Adieu soleil jusqu’à Octobre!
Il y a également de très bons Films aux cinémas Hoyts, comme "Alice au Pays des merveilles" de Tim Burton ou la comédie "Did you hear about the Morgans?" avec Sarah Jessica Parker et Hugh Grant. Et tant d’autres en sortie le 1er Avril.
Bien sur, le programme inévitable est de se réunir avec des amis et sortir diner. Ils ne manquent pas, les restaurants encore ouverts qui fermeront tout de suite après Pâques. Dans les restaurants classiques, ouverts tout l’année, comme la Bourgogne, le Bungalow Suizo et la Huella, on peut déjeuneur et diner. Il y aussi des lieux très poétiques à la Barra ou sur le port, nous permettant de diner sous un ciel étoilé, en regardant le clair de lune, (pleine aujourd’hui!!!).
Jeudi 1er, le Conrad reçoit Paulina Rubio, l’artiste mexicaine.
Je crois que chacun définit et organise ses jours de vacances à son goût et selon ses envies, être sportif, se reposer ou s’amuser.
Punta del Este offre des programmes pour tous...

mardi 30 mars 2010

Pour être bien habillé, il faut être bien nu...


J’ai reçu quelques messages des lectrices et lecteurs de mon blog, me questionnant sur mes opinions concernant l’élégance et ses lois. Merci de me prendre pour un expert, ou mieux encore par une experte, sur ce sujet qui à mon avis ne possède aucune règle...
Le plus importante est d’avoir les idées claires sur nous-mêmes et bien se regarder dans la glace.
J’aime bien penser en moi comme si j’étais un mannequin de vitrine. Pourquoi pas? Parce que je crois fermement que la robe n’est pas le tout, mais qu’il faut savoir la porter.  Et cela surgit par le corps et la personnalité. Tous deux constituent mon être, mon centre personnel, celui qui fera briller une robe de gala comme s’il était à la vitrine d’une boutique.
Le style c’est pour moi l’air, l’allure, qu’on obtient à travers un très correct, méthodique et très assidu soin du corps, avec de la confiance en soi même et dans ce que nous sommes capables de réussir. Tout cela se lie à notre manière de vivre, de penser, de voir les choses. C’est pour cela que le style ne peut pas s’acheter, il n’est pas en vente dans les boutiques, même si tu payes des fortunes. Il ne dépend pas non plus de la mode ni des tendances du moment. Tout cela est passager. Par contre le style, comme il fait partie de notre personnalité, il est plus fort avec l’âge, il perdure, il nous définit.
Dans un entretien à la revue américaine Vanity Fair, mon adoré Oscar de la Renta expliquait que la différence entre Mode et style c’est que Mode a quelque chose a voir avec le fait de s’habiller selon les dernières tendances, cependant que le style surgit par le fait d’être soi même. “Pour être bien habillé, il faut être bien nu… c'est-à-dire, bien dans sa peau.“
Par contre, il ne faut pas penser au style comme quelque chose d’immobile, mais comme un aspect que nous pouvons rééduquer, développer et réactualiser en nous-mêmes chaque jour, chaque matin selon notre humeur et état d’esprit. C’est pour cela que je ne me souviens pas d’une date précise comme point de départ de mon style, mais plutôt des variations qu’il a souffert tout au long de ma vie jusqu’à se convertir  en ce qu’il est aujourd’hui, même si je n’avais pas tout à fait conscience du processus.
Pour travailler dans le développement d’un style propre, très important est la relation avec le miroir, car il peut être notre meilleur ami, mais aussi le plus cruel de nos ennemis. Pour cela, il est primordial d’investir dans une bonne glace, des dimensions capables et justes pour saisir tout notre corps, mais il doit aussi être de qualité, sans imperfections ni ondulations qui nous rendent une image déformée.
Il faut lui accorder la place qu’il mérite et surtout le placer là ou nous pouvons nous mettre debout et devant lui aisément. Une bonne lumière est essentielle, car sinon il montrera les défauts ou il n’y a pas. Chez moi, toutes les portes de mon dressing, de la chambre, ont de miroirs, et j’ai fait placer de très grands miroirs aussi dans ma salle de bain, car c’est là que je m’habille et me maquille.
L’image que la glace rend, est le résultat d’un amalgame essentiel entre l’intérieur et l’extérieur d’une personne.  C’est avec envie et amour que Tous deux peuvent s’améliorer. L’extérieur se nourrit de crèmes, lotions, traitements et exercices. L’intérieur consomme des livres, bon cinéma, expositions, musées, moments agréables, amitiés, méditations, spiritualité. La conjonction parfaite entre les deux sera ton mannequin de vitrine.
Comme disait George Bryan Brummel, l’élégance est dans le mouvement. Il était le dandy, exhibitionniste, snob, ingénieux, vraiment original, qui n’a jamais hésité le moindre instant de son bon goût, ni du désir d’imposer ce goût aux autres, ni de dépenser une grosse partie de sa fortune en vêtements. Il est attribue à Brummel la création du costume moderne de gentleman habillé avec une cravate ou un foulard autour du cou, et aussi de l’avoir mis en vogue. Ce costume se porte actuellement presque partout dans le monde. Rien de plus éloigné à son idée que les vêtements aux lignes excentriques ou aux couleurs hystériques. Il rêvait au difficile et peut être impossible art de passer évidemment inaperçu («conspicuosly inconspicuous»). Il a peut être réussi une nuit, ou pendant quelques moments, le long de sa vie, qu’il a vécu comme un rêve...

jeudi 25 mars 2010

Mode à Buenos Aires...

Je me suis demandé cet après-midi combien ça doit être difficile de faire une collection de mode dans l’Argentine d’aujourd’hui...
Un peu à cause des restrictions économiques que nous connaissons tous: pas grand monde ose importer des tissus chers et exclusifs, surtaxées, avec le risque, en plus, d’une dévaluation et que personne n’achète rien.
Il faut aussi penser aux saisons retardées ou avancées, que de toute façon, ne seront jamais synchronisées avec celles de New York, Milan ou Paris. Je veux dire que ce qui fut présenté à Buenos Aires ces jours-ci n’est qu’un résidu des choses présentées ailleurs, un an auparavant, sans être non plus un reflet des pièces vues il y a deux semaines dans les grandes capitales... tout simplement par manque du temps!!! 
Il est probable, aussi, qu’involontairement apparaissent déjà des influences de la mode Printemps-Eté 2010, issues des revues étrangères de mode... l’œil retient quelque chose!!!
Alors, quel est le style pour une collection argentine pour l’automne- hiver 2010?
Cela exclue, bien évidemment, les créateurs qui présentent quelque chose d’autochtone ou de créatif, comme arrive dans un ou deux cas, mais pensons que ces styles ne conviennent pas à tout le monde.
Ces pensées traversaient mon esprit lorsque je regardais, assise, le défilé de "Ménage à Trois" à l’hôtel Sheraton, entourée des filles "it" de Buenos Aires. « Ménage à Trois » est une maison digne de respect, sa propriétaire Amalia est délicieuse et de nombreuses femmes raffinées et élégantes de la ville s’habillent chez elle.
La collection dénotait des influences de Valentino, Oscar de la Renta, Lanvin, Prada, etc., mais ce mix de tendances au lieu d’être fade, possède une certaine saveur et beaucoup de charme. Adaptée avec beaucoup de sensibilité à son publique, elle était présenté par des très belles mannequins, extrêmement chics, coiffées d’un chignon bas et torsadé, à peine défait, très élégant et plus qu’élégant, il favorisait beaucoup. 
Une très bonne bijouterie, des grands pendentifs avec de brillants, de colliers de grosses pierres, très Swarovski. La couleur dominante était le noir, avec une flambée de robes de soirée rouges; (je déteste employer « colorado » à la place du rouge... c‘est si es farfelu!!!). Et comme détail exotique un tissue imprimé en motif de léopard que, lié à la dentelle noire, devenait très attractif. En définitive, une belle collection, très bonne- à- porter.
Bravo Amalia... comme je le disais au début, il faut bien de courage pour faire de la mode ici...!!!




lundi 22 mars 2010

Que pour les femmes...

"Patricia, as-tu une donné de plus sur Paris à part l’article génial de ton blog? J’ai quatre amies vraiment superbes qui partent  là bas pendant  20 jours. Elles ont été fascinées par ton article... encore un conseil? Elles ont entre 35 et 45 ans, célibataires et belles. Bises."

Cet aimable message me l’a laissé une fille argentine et je ne peux pas m’empêcher de faire une liste de conseils personnels pour ses quatre amies qui vont visiter la "Ville Lumière"...
1. Amusez vous avec de la lingerie parisienne. Je ne connais pas une autre ville qui possède le même niveau de raffinement, si propre à la lingerie française. D’abord allez à la petite et célèbre boutique Sabbia Rosa, rue des Saints Pères, avec ses ensembles de satin, en différents couleurs, dentelles et ses jupons si courts que sexies... Madonna, à chaque passage par Paris, vide la boutique. Ils font aussi des pièces à mesure.
Une rue plus loin, rue de Grenelle, toujours au quartier Saint Germain, très cachée, se trouve la boutique de Carine Gilson, une créatrice belge, qui fait des choses encore plus raffinées et selectes... Des kimonos en soie assortis à des "nuisettes," culottes ou shorties avec des soutiens gorge, en tonalités d’orange avec des dentelles vertes, violettes ou avec des détails fuchsia. Ca vaut le coup!!!
Si le Budget est limité, on trouve des très beaux ensembles chez  H&M Lingerie, au Passage des Halles, derrière Printemps, l’un des plus grands magasins du Boulevard Haussmann.

2. Il faut aussi visiter certains H&M qui se trouvent dispersés à travers Paris. Mon préféré est celui du Boulevard Haussmann, entre les Galeries Lafayette et Printemps. On trouve tout et à des prix incroyables et c’est le but incontournable des filles parisiennes qu’adorent mélanger une veste de Balmain, hyper chère, un pantalon leggings, un polo H&M et un sac Hermès. Deux ou trois fois par an, un grand styliste dessine une collection spéciale pour H&M: Karl Lagerfeld, Roberto Cavalli, Jimmy Choo, Matthew Williamsons l’ont déjà fait et dernièrement Sonia Rykiel. Chez Sonia Rykiel, le 20 février dernier, les clientes ont commencé a faire la file d’attente à 5.30 du matin... a 9.00 la boutique a ouvert et tout était vide à 9.50, même pas une épingle !!! Une heure d’attente pour régler ses achats en caisse...

3. Si vous souhaitez du vintage, allez fouiller chez Scarlett, rue Clermont Marot. Une fantastique caverne d’Alí Babá, des robes, des sacs et beaucoup de bijouterie de Chanel. Selon moi, c’est la meilleure boutique de vintage parisienne.

4. Peut être vous le connaissez déjà, mais un autre temple de la "branchitude" (l’essence d’être à la mode) c’est Colette, rue St. Honoré. Un concept store multimarques, ou l’on trouve toujours le plus actuel des tendances mondiales. Il y a des vêtements, des produits cosmétiques, bijoux, disques et même un restaurant au sous sols. Depuis 10 ans on respire dans cette ambiance le même parfum des bougies à la figue, tout un classique qui fait la une de ce magasin. J’y vais comme si j’allais au musée: la plupart des fois je n’achète rien, mais, je rempli les yeux et regarde toute les meilleures propositions des créateurs célèbres et aussi des inconnus qu’auront bientôt ses heures de gloire... A ne pas le rater.

5. Un p’tit tour par l’une des boutiques de Christian Louboutin ets aussi obligatoire. J’aime la plus ancienne, rue Jean-Jacques Rousseau. Elle se trouve, en plus, a coté d’une vielle galerie, le passage Vero-Dodat, et ce détour vaut bien la peine.

6. J’adore flâner dans les boutiques des jardins de Palais Royal, séduisante mélange d’ancien et du moderne, le lieu est merveilleux. N’oubliez pas de visiter le parfumeur  Serge Lutens, vraiment unique...

7. Si vous voulez essayer l’expérience de faire un vrai Hammam, comme dans les pays d’Orient, allez au Hammam du Marais, rue des Blanc-Manteaux. Essayez l’épilation oriental faite au caramel et citron... la peau reste divine...

8. Après tant de tours, allez diner au Mathis, rue Ponthieu. D’un coté il y a le restaurant, très chic mais un peu décadent, mais la cuisine est très bonne, et de l’autre coté le bar, pour l’après diner. Les hommes les plus charmants et intéressants de Paris, ont fait de ce lieu leur Q.G....

Amusez vous!!!

jeudi 18 mars 2010

Des choses que je n’ai pas pu faire à Paris...


Je m’installe sur mon siège du vol Air France, le AF 418, que nous appelons « la navette », nous qui vivons à cheval entre Buenos Aires et Paris, ces deux villes magnifiques, si différentes l’une de l’autre et en même temps si proches, comme deux sœurs séparées à la naissance...
Et je vous disais... sur mon siège, avec ma robe noire super classique de Chanel (saison Printemps-Eté 1998) et mes slingbacks aussi noires de Manolo Blahnik (Collection 1999), un ensemble que je porte par superstition chaque fois que je prends l’avion (pour qu’il n’y ait pas d’accidents...), je suis prête à traverser l’Atlantique, survoler les 11.112 kms qui me séparent de ma destination, passer les 12 heures 35 minutes que dure le vol... et un tas de choses me viennent à la tête. Des choses que j’aurais pu faire et que pour différentes raisons je n’ai pas pu accomplir...
Alors j’ai décidé de réunir dans une liste 10 d’entre elles:
1Voir le film "The Ghost Writer," la dernière œuvre de Roman Polanski. Le réalisateur très controversé, mais aussi quelquefois très talentueux, a fini le montage de ce  film lorsqu’il etait déjà en détention, dans une cellule suisse pour un délit commis il y a presque déjà 30 ans... C’est un thriller, apparemment superbe, avec Ewan McGregor et Pierce Brosnan... je vais le voir!!
2. M’habiller en style militaire qui sera "le look" de la saison Printemps-Eté 2010... Impossible: il a fait trop froid... Pour la même raison, je n’ai pas pu porter mes sandales Gucci, aux talons de 14 cm ...
3. Faire un tour au Musée d'Orsay pour voir l’expo "Crime et Châtiment," qui recouvre une période de presque deux siècles, dès 1791, lorsque Le Peletier de Saint-Fargeau exige l’abolition de la peine de mort, jusqu’ au 30 de septembre 1981, quand finalement l’abolition est votée en France. Pendant toutes ces années, la littérature a créé une immense liste de personnages criminels. Le titre de l’exposition en soi reprend le titre de Dostoïevski. Même une véritable guillotine de la Révolution Française est exposée...
4. Aller voir le music-hall de mon amie Arielle Dombasle à La Cigale, autant motivée par son talent et sa drôlerie que pour contempler les incroyables costumes signés Jean-Paul Gaultier, conçus spécialement pour elle...
5. Aller faire de la gym au Klay Club, l’endroit où l’on apprend les dernières techniques de Pilate avec soulèvement de poids.
6. Prendre le Bateau-Mouche et naviguer sur la Seine comme une touriste qui découvre Paris pour la première fois et ... photographier tous les monuments!!!
7. Entreprendre un traitement de beauté à l’institut Biologique Recherche, sur l’avenue des Champs-Elysées, l’un des meilleurs de Paris, et celui qui propose les produits de pointe, spécialement étudiés pour oxygéner et réussir un effet de tension unique...
8. Revenir au restaurant "L'Avenue," pour savourer encore une fois le saumon sauvage à la vapeur et l’avocat à la vinaigrette, la plus délicieuse du monde!!!
9. Faire un tour au Café de Flore, pour respirer l’air de ce temple de l’esprit des germanopratins (habitants de St. Germain-des -Prés)
10. Admirer pour la énième fois les vitrines des bijoux de Lydia Courteille, rue St. Honoré...

Pour tout cela, il me faudra maintenant attendre un certain temps...
Au revoir Paris...
Hola Buenos Aires...!

mercredi 10 mars 2010

Forever YSL...

Pour couronner et achever cette frénétique et passionnante (du moins pour moi) semaine de la mode à Paris, j’étais à l’avant-première de la rétrospective dédiée à « Monsieur » Yves Saint Laurent, le plus grand parmi les grands. 
Au Petit Palais, au Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, du 11 mars et jusqu’au 29 aout 2010, 300 de ses créations seront exposées et mises en scène, sous l’œil surveillant de Pierre Bergé, compagnon de toute la vie d’YSL, également associé, manager et héritier.
Dans le monde de la mode son nom résonne avec autant d’admiration et du respect, comme celui d’une Altesse Royale ... qu’il était !!
Comment visiter cette exposition sans être habillée avec l’une de ses créations. Rien de plus parfait que son chef d’œuvre... le smoking!!! J’ai sorti mon vieux et toujours impeccable smoking noir de 1995... si bien coupé, dans ce grain de peau que de nos jours on ne retrouve plus... Et il m’allait parfaitement ... à part la longueur du pantalon, non pas parce j’avais grandis mais parce qu’en 95’ on portait des talons, au maximum de 8 cm et qu’aujourd’hui  je ne descend pas des 14 cm!!!
Demain, retouche obligée...
Je me suis senti une vestale qui rendait hommage au Dieu de la mode, dans ce temple du Petit Palais!!!
Une foule attendait pour pouvoir entrer ou obtenir une invitation... je dirais même des centaines, défiant le froid intense de la nuit parisienne.
Un privilège de voir ces créations devenues des œuvres d’art, inspirées des voyages (surtout à Marrakech), des peintures (Van Gogh et Mondrian, entre autres) ou des cultures (la ruse par exemple), également des créations pour le cinéma, comme les incroyables costumes faites pour Catherine Deneuve en "Belle du Jour". 
Les smokings furent pour moi le point fort de la soirée. Une aile de l’exposition avec que des smoking les plus variés: avec jupe, en complet, en version robe, les courts, les longs, ... versions sans fin du même concept. Une idée de liberté pour la femme, pour s’habiller comme un homme mais gardant toute sa féminité et la séduction...
Insatisfaite, je reviendrais une ou plusieurs fois. Tellement de choses a voir, impossible dans une seule visite!!!


dimanche 7 mars 2010

Lucian Freud et moi...


Cet après midi je suis allé à l’avant-première de l’exposition la plus attendue de cette année, celle de Lucian Freud au Centre Pompidou.
Freud n’exposait pas à Paris, plus exactement,  depuis sa rétrospective en 1987. Sa gloire et son talent n’ont pas cessait de grandir depuis. Il serait de nos jours l’artiste vivant dont son œuvre es la plus chère du monde, notamment après mai 2008 lorsque son tableau nu de Susie Tilley ("Big Sue", une femme étalée sur un canapé) atteint la somme de 33 millions de dollars. 
On sait qu’il est le petit fils de Sigmund Freud, le père fondateur de la psychanalyse, qu’il est né à Berlin le 8 décembre 1922 et que depuis 1939 habite en Angleterre. Il a débuté comme dessinateur (de grand talent), ayant changé son style complètement à partir de sa rencontre avec Francis Bacon, autre grand artiste anglais. Et c’est là que ses ouvres prennent une allure différente et extrêmement crue: autant ses portraits que ses autoportraits montrent des corps presque décomposés, en majorité déshabillées, femmes avec des formes défaites, déformées par la vie, de grand réalisme. Freud a même peint un portrait de la Reine d’Angleterre. On ignore les détails de cet épisode car l’artiste est connu pour être si réservé que susceptible Sa passion pour les femmes est plus que célèbre, de préférence jeunes, et on l’attribue la paternité de 40 enfants légitimes et illégitimes. Il n’aime pas quitter son pays et encore mois bouger de sa maison et de son atelier, le seul endroit ou il peint, supposément, entièrement nu. Il vit avec un assistant, Dawson, qui lui sert de model, secrétaire et même cuisinier si il lui faut. Comment nourrir une si gigantesque légende!!!
Je reviens alors a ma visite et vous raconte qu’au Centre Pompidou cet après midi, c’était le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui recevait les invités, qu’il y a près de 50 tableaux partagés dans 4 sales thématiques: les intérieurs, les extérieurs, les autoportraits et les nus gigantesques.
Une merveille pour moi, qui suis  particulièrement sensible a son œuvre, mais je reconnais qu’elle puise déranger ou être refoulée par d’autres... c’est comme ça dans l’art!!
Mas le plus intéressant est que’ en parcourant les salles j’a vu un monsieur mince, droit, avec des yeux si clairs que magnétiques, accompagné d’un homme plus jeune... et je m’aperçois être devant Lucian Freud en personne!!! 
Je me sis presque évanouie... Après avoir réfléchi une seconde, je n’ai pas pi avec mon caractère et pour ne pas le regretter le reste de ma vie, je me suis arrêté devant lui et en lui serrant la main  je lui ai dit : " I want to express to you my admiration, you the most big artist for me!!! Sorry for my English, but I'm Italian..." A ce moment il m’a  pris la main, m ‘a fait un sourire, et m’a dit quelque chose que, avec l’émotion du moment, je n’ai pas compris... mais il a était très aimable et gentil. 
Je suis resté morte de honte et rouge comme une vraie tomate!!! 
Justement  moi, qui ne rougit jamais...
Mais je l’ai fait et j’ai surmonté ma timidité et la pudeur pour approcher ce grand artiste...
Une opportunité unique....