mercredi 9 juin 2010

Haute Couture à Paris...

Finalement je suis arrivée à Paris.
Il fait frais, 18°C, mais également la ville est excitée par les vacances qui approchent... et, en ce qui concerne la mode, en moins de trois semaines seront présentées les collections de la Haute Couture, la ligne plus chère d’un créateur. 
Si bien cela est très prestigieux et constitue le lieu ou l’on peut percevoir avec plus de force et de profondeur le regard d’un créateur, rares sont ceux qui actuellement maintiennent leurs ateliers de haute couture. Il est chaque fois plus difficile de trouver de clientes qui puisent payer les prix très hauts des robes cossues et brodées intégralement a la main, qui demandent la réalisation d’une toile, même trois essayages, et des nombreuses heures de travail manuel. N’oublions pas les actrices d’Hollywood qui reçoivent ses parures pour les cérémonies des remises de prix ou les fêtes sous forme de prêt, et de cette façon, le spectre de clientes s’est réduit les dernières années. L’apparition et expansion du prêt à porter, plus les couts très élevés, on fait que la “cérémonie » de essayer et acheter une robe d’haute couture à mesure soit un luxe accordé à peu de gens. Auparavant, les clientes passaient des mois de vacances en Europe pour pouvoir être à Paris chaque fois qu’elles devaient se rendre aux ateliers pour essayer ses toiles. Elles commandaient des garde-robes complètes, avec des robes de noces, de fêtes, ou cocktails. C’était une autre époque. Selon l’édition d’octobre 2009 de la revue Vogue américaine, il n’y a que 200 personnes qui achètent des pièces d’haute couture en Paris. Cela, avant de la récession mondiale.
Pour être considère un créateur d’haute couture il faut être membre de la Chambre Syndicale de la Haute Couture, qui est une dépendance du Ministère de l’Industrie français et accomplir les normes qu’impliquent détenir ce titre: présider un atelier qu’emploi un minimum de 20 personnes dans lesquels ils fabriquent des vêtements faits intégralement à la main et faits seulement par commande. Ces ateliers se divisent en divers sections comme Tailleur (confection), Flou (tissus souples) ou Broderie, selon leur spécialisation. Car ce n’est pas la même chose, par exemple, travailler le tweed, la soie ou le chiffon et chacune de sections à comme responsable un Directeur ou Directrice de Couture, dont la fonction est de surveiller tout l’équipe pour “construire“ et modeler tout ce que le créateur de la Maison ait crée sur ses dessins de croquis.
Les couturières et les tailleurs des ateliers son vraiment des artistes, certains avec des mains plus habiles pour les coupes, d’autres pour la broderie, comme des chirurgiens avec ses immaculés tabliers blancs, sont formés pour essayer de traiter notre silhouette comme une série de problèmes à résoudre, étudiant les détails et défauts cachées, pour que finalement les pièces nous aillent comme un gant.
On estime qu’un tailleur de Chanel signifie presque 150 heures de travail pour le faire et comme minimum trois essais.
Les créateurs de Haute Couture sont obligés de présenter un minimum de 25 ensembles, deux fois par an, en janvier et juillet. Il n’y a aujourd’hui que 11 créateurs de haut couture qui conservent le titre, et pourtant avant la deuxième Guerre Mondiale il y avait 200. Un créateur qui se fait appeler Haute Couturier sans l’approbation de la Chambre peut aller en prison, car il s’agit d’une appellation contrôlée ou marque enregistrée.
A cause du caractère artisanal et très cher des pièces de haute couture, les créateurs des grandes maisons confient les ventes de prêt-à-porter, parfums et accessoires pour faire rentables leurs affaires. Maintenir les ateliers semblerait plus un caprice créatif qui sert à fortifier l’mage de la marque. ¿Comment? Car en habillant des icones de style mondial, comme les actrices de red carpets, ils étalent de la publicité sur ses lignes plus massives et aident à augmenter les ventes des boutiques à la maison.
J’espère pouvoir aller voir quelques défilés et vous raconter... c’est toujours une expérience magique...

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