dimanche 30 mai 2010

Semaine de sentiments à Buenos Aires...


J’ai atterri à Buenos Aires le mardi 25, au matin, très tôt. Dans l’air vibraient encore les échos des célébrations de la nuit précédente, la joie et la fierté du peuple argentin pour la réouverture somptueuse du Teatro Colón. En plus, après des longues journées sombres, le soleil brillait à nouveau.
Et quelle émotion de me retrouver chez moi, avec les odeurs, les objets qui m’accompagnent depuis presque  20 ans...
Mais il était férié, et le jour le plus important: le célèbre 25 mai.
J’ai pu suivre l’incroyable défilé sur l’Avenue 9 de Julio, le show de Fuerza Bruta et le moment pacifique de plaisir dans lequel les argentins (Trois millons? Six millons?) se sont permis inonder l’une des avenues les plus grandes du monde pour exprimer l’amour (pour une fois!!!) pour ce pays généreux, qu’a sut autrefois recevoir et intégrer des  italiens, des espagnols, des allemands, des juifs, des basques, des français , etc.: l’ARGENTINE.
Avec ses vertus et des défauts ...
Mais j’ai vu aussi l’envers de la monnaie quand, le jeudi suivant, j’ai vu le bouchon le plus grande de ma vie, en allant vers l’hôtel Sheraton au cocktail de remise de prix de l’Editorial Perfil. La 9 de Julio était fermée pour être nettoyée, arrangée et remise en état, comme une dame après une fête... Il n’y avait pas de place ou passer !!!
Tous les bus et voitures étaient là... après 45 minutes interminables pour parcourir dix rues, j’ai descendu de la voiture et défiant le vent, la fine pluie et le regard peu amical des travailleurs qu’allaient à Retiro après un jour de dures corvées (¿Pourquoi devaient ils me regarder avec sympathie? ¿A cause de mon manteau Oscar de la Renta et mes talons Louboutin?), j’ai traversé l’avenue et finalement je suis arrivé...
Vendredi j’ai vu le départ depuis Ezeiza de la Sélection vers Pretoria, pour se préparer à jouer le Mondial d’Afrique du Sud  et la vérité c’est que j’étais émue et j’au eu envie de pleurer... autant d’espérance... le visage de Maradona, sa promesse de se déshabiller au pied de l’Obélisque si l’Argentine gagne, la passion des supporteurs... Tout très Argentin, très blanc et bleue clair, avec cette touche de drame et de nostalgie, qui fait que l’Argentine soit si unique et spéciale. Pour cela le spot publicitaire de Quilmes, l’un des sponsors de la Sélection, qu’est comme un jugement universel, m’a enchanté...
Les brésiliens à la même occasion chantent et dansent la samba...
Et j’ai aimé la Photo de l’équipe entier, tous de costume gris et cravate bleue clair, d’ Etiqueta Negra, beaux, élégants et unis, pour ne pas décourager un pais entier qu’a autant d’ espoir...
Moi, italienne et de nom français, je serais dans ce mondiale "supporteuse" d’Argentine...

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